
Pas d’iode dans la plupart des aliments transformés
Une étude réalisée en 2022 par l’Université McMaster à Hamilton a révélé que 11,9 % des Canadiens suivis présentaient une carence modérée à sévère.
« Les auteurs, qui ont examiné les niveaux d’iode recueillis auprès de 800 participants dans quatre sites cliniques au Canada, affirment que les récentes politiques de santé publique qui demandent aux gens de réduire leur consommation de sodium et de produits laitiers peuvent également avoir réduit par inadvertance l’apport en iode. »
« Les Canadiens mangent également moins de fruits de mer qu’on pourrait le penser – près de deux kilos de moins que les Américains par habitant en 2021, selon les données des Nations Unies. »
« Nous assistons maintenant à une résurgence, au moins de carences légères à modérées », déclare Philip Britz-McKibbin, professeur de chimie à l’Université McMaster et l’un des auteurs de l’étude.
« Une carence légère à modérée en iode peut ne pas provoquer de symptômes visibles – comme un goitre – mais elle a quand même un impact sur la santé, explique Britz-McKibbin. »
FCT a collaboré avec CBC News sur cet article pour contacter un membre de TFC à ce sujet.
Voir l’article de presse sur : L’iode dans le sel de table : comment une victoire de santé publique devient victime de son propre succès